C'est l'heure du pique-nique près de l'Abbaye de Villers située sur un domaine de 36 hectares, un lieu d'évasion empreint d'émotions. Sa fondation remonte au 12e siècle, sous l'impulsion de saint Bernard. Aujourd'hui, ses ruines majestueuses sont un haut lieu de balades et constituent l'un des témoignages les plus prestigieux de la vie des moines de l'Ordre des cisterciens. Un moment propice pour déguster l'Orval, la célèbre bière brassée par les moines trappistes. Visite de Nivelles l'après-midi, puis dîner suivi de la présentation des chocolats belges de la confiserie "Trésor sucré" : un régal !

La journée commence par une grimpette des 226 marches de la célèbre Butte du Lion, un énorme tumulus de 40m de haut érigé en 1823. Du haut du tertre, on contemple l'ensemble du champ de bataille de Waterloo resté intact, le vaste théâtre de la dernière bataille de Napoléon un certain 18 juin 1815. Puis, un film sur grand écran nous replace au cœur de la bataille, à partir d'un scénario original : des enfants, au cours de leurs jeux sur le champ de bataille, traversent le temps et deviennent les témoins des combats, des images des combats très réalistes extraites du célèbre film "Waterloo" réalisé par le Russe Bondartchouk en 1970.

Ce magnifique Panorama de Waterloo illustre un moment clé de la bataille, alors que celle-ci fait rage. Sur une toile de 110m de long sur 12m de haut, le peintre Louis Dumoulin a représenté les lanciers polonais, la charge du général Ney, Napoléon entouré de son état-major et la résistance des carrés anglais autour de Wellington. Ses dimensions imposantes, la mise en scène des combattants, les armes et les costumes d'époque donnent à la fresque tout son réalisme. L'animation sonore en quadriphonie et la disposition circulaire à 360° nous plongent à l'intérieur de l'image et nous donne l'illusion d'être au cœur de la bataille, "on s'y croirait...".

Embarqués dans un camion aménagé et commentaires à l'appui, nous parcourons le terrain du Champ de bataille sur les positions des batteries anglaises, les lieux des charges de cavalerie française, les points stratégiques de la bataille que sont la Ferme d’Hougoumont ou la Ferme de Mont Saint-Jean, les lieux des combats entre l’armée française et l’armée de Blücher... Voilà une nouvelle vision du Champ de bataille : l’image de la « morne plaine », visible du haut de la Butte du Lion, change complètement en découvrant le relief vallonné, les chemins creux, les lignes de pente et les crêtes sur lesquelles l’armée de Wellington avait établi ses positions.

Pique-nique dans le parc près de la statue de Napoléon, et c'est reparti pour une rando de 12 km sur le site du Champ de bataille sous la conduite de nos amis Belge René et Yvonne. Effectivement, nous sommes sur une zone très protégée de tous types de constructions depuis les décisions du Parlement en 1914, à l'exception du couvent des Dominicaines de Fichermont qui a été construit en 1929 dans la partie nord-est du champ de bataille avec la "bénédiction" du gouvernement de l'époque, nous traversons d'immenses étendues agricoles avant de revenir par le petit village de Plancenoit. Puis retour au Relais du Marquis pour un dîner à la Tarte al d'jote

Jeudi 8 mai 2008 : visite à Bruxelles

Balade en car et à pied, notre guide Virginie nous fait découvrir Bruxelles avec la célèbre Grand-Place connue pour sa richesse ornementale, bordée par les maisons des corporations, l'Hôtel de Ville et la Maison du Roi. Considérée comme l'une des plus belles places du monde (selon Victor Hugo, entre autres) elle a été inscrite en 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. A deux pas de la Grand-Place, une incontournable visite s'impose au Manneken-Pis autre symbole de ces hauts lieux.

Les Galeries Royales Saint-Hubert

Très typiques également, les Galeries Royales Saint-Hubert, premières galeries commerciales monumentales construites au XIXe siècle. Leur programme révolutionne le type architectural du passage selon le modèle parisien, et lui insuffle une nouvelle dimension. Son architecte Jean-Pierre Cluysenaar (1811-1880), s'est inspiré de la Renaissance italienne et de la technologie moderne du fer et du verre pour créer une rue couverte aux allures de « crystal palace » qui s'intègre bien au paysage urbain.

Les Serres Royales de Laeken

Après un agréable pique-nique dans le verdoyant Parc Royal de Laeken, nous avons la chance de pouvoir visiter les magnifiques serres royales remplies de superbes fleurs rares et exotiques parfaitement disposées, des plantes, arbustes et arbres, issus des tropiques et importés en Belgique par les premiers rois Belges lors de leurs expéditions coloniales. Avec leurs 14000m², les serres royales de Laeken sont parmi les plus grandes du monde. Leur sublime architecture de métal et de verre abrite une végétation luxuriante particulièrement spectaculaire.

L'Atomium de Bruxelles

Entièrement rénové, l'Atomium a rouvert ses portes au public en 2006. Autant que le Manneken-Pis, cet étrange édifice est devenu le symbole de la ville de Bruxelles. Imaginé et construit à l'occasion de la grande Exposition Universelle à Bruxelles en 1958, il est représenté par la maille élémentaire du cristal de fer agrandie à 165 milliards de fois. On peut également voir dans ses neuf sphères, une référence aux neuf provinces belges qui composaient le pays à l'époque. Et retour au Relais du Marquis pour un dîner à l'Aumonière de Herve au Sirop de Liège.

Jacques et Agnès nous accueillent à Mariembourg, siège du Chemin de fer à vapeur des  Trois Vallées, un train touristique qui sillonne les vallées du Viroin, de l'Eau Blanche et de l'Hermeton, mais c'est Christophe le fiston jeune agronome, tout aussi passionné de la nature, qui va nous guider sur cette belle rando boisée et  vallonnée de 22km du sentier GR 12, découvrant au passage : couleuvre et orvet... et bien agréable ce pique-nique au bord du  Virouin. Un cadre exceptionnel ce Parc Naturel traversant le village de Vierves avec son église des Saints Rufin et Valère, son ancien lavoir, son château des Seigneurs de Hamal, nous cheminons vers la gare de Treignes

Visite au Musée Ferroviaire de Treignes

Beaucoup d'émotions chez les anciens cheminots Saristes au Musée Ferroviaire de Treignes. Nous circulons parmi les énormes locomotives à vapeur, les autorails diesel et quelques locomotives des années 50, les voitures à voyageurs et le matériel de service. On y trouve également de nombreux outillages ou souvenirs des chemins de fer, des lanternes de train de toutes sortes,  un chemin de fer miniature complet en fonctionnement, voire même une collection internationale de coiffes de cheminots.

Personne n'a raté le départ de Treignes. "Confortablement" installés dans nos voitures ferroviaires du début du siècle, nous empruntons les 14 km de trajet pour notre retour à Mariembourg sur une ligne touristique à voie unique, un parcours bien pittoresque entre Sambre et Meuse, desservant les gares de Vierves-sur-Viroin, d'Olloy-sur-Viroin et de Nismes, circuit où 28 ouvrages d'art ont été construits. Mais nous voici subitement plongés dans une totale obscurité, un moment pas triste du tout ... juste le temps de traverser le tunnel des Abannets long de 485 mètres. Puis nous rentrons au Relais du Marquis pour un moment d'échanges et de convivialité, suivi d'un dîner à la célèbre Carbonade Flamande

Aujourd'hui, c'est Joseph qui nous fait découvrir le circuit des Jonquilles dont Jacques nous à parlé, un nouveau circuit de 12 km à proximité de Nivelles en cours de reconnaissance officielle, les herbes sont grandes parfois, mais le paysage est remarquable, cette petite pause pour observer ce petit poulain "collé" à sa mère... avant d'engager de belles traversées forestières très ombragées, parfois assez vallonnées mais toujours très agréables, dans la bonne ambiance et la bonne humeur des imperturbables marcheurs.

Après notre pique-nique dans un café typique sur la Grand Place de Nivelles, nous repartons en deux groupes pour une visite guidée de la ville. A chaque ruelle et quartiers pittoresques, en professeur pédagogue passionné, Ernest Dorval est intarissable d'anecdotes et commentaires historiques. La Collégiale de l'Abbesse Sainte-Gertrude, l'une des plus grandes d'Europe avec son célèbre jacquemart  Jean de Nivelle, est le joyau incontournable à visiter. Détruite à multiples reprises au fil des siècles, nous visitons en sous-sol les ruines archéologiques des cinq églises, mais de nombreuses restaurations sont intervenues plus pour lui donner son architecture actuelle.

Beaucoup d'émotions en parcourant la Rue de Saintes dont les souvenirs personnels et familiaux les plus chers sont tout frais dans la mémoire de Michel notamment... Plus d'un demi siècle de liens d'amitié entre Saintais et Nivellois a été récemment commémoré avec la rénovation de la Porte de Saintes et des travaux d'art réalisés (cliquer sur photo ci-contre). Sur l’intérieur de la Porte, d’un côté il y a une carte de Saintes et de l’autre une carte de Nivelles. Sur chacune d’elles se retrouvent une série de moulages de fonderie en bronze des monuments.

Un moment fort de notre séjour : notre réception à l'Hôtel de ville de Nivelles en présence de M. le Bourgmestre, Messieurs les Échevins du tourisme et des jumelages, de Jacques et Agnès, de nos guides de randonnées et leurs proches sans oublier nos rigoureux et dévoués organisateurs : Nanou et Géo, Claudinette et Michel. Les liens d'amitiés randonneurs charentais et Nivellois ont été mis en exergue dans différents discours échangés, une véritable invitation au plaisir de se revoir à nouveau.

Pour notre dernier jour de rando, nous partons sur le secteur de Ittre, village  rural calme et paisible de 6000 habitants, à 28km au sud de Bruxelles, avec son château, ses bois et forêts, ses vertes prairies mais également son énorme écluse 5F sur le canal Charleroi-Bruxelles, long de 47,9 km pour sa partie wallonne, accessible aux convois de plus de 1350 tonnes. Le soleil ne nous pas quitté de la semaine, après démonstration de l'écluse, nous continuons notre promenade au bord de l'eau ... Retour à l'hôtel pour le dîner aux croquettes de crevettes de la mer du nord et au waterzooï de poulet. Merci Freddy notre maître d'hôtel et à son équipe pour ce beau gâteau d'anniversaire à Danielle et Nicole.

Ce matin, c'est le départ de Ittre, tout le monde est là, pour remercier et dire au revoir à nos amis Belges, Jacques et Agnès, Patricia et son équipe. Dominique est fin prêt, bon pied bon œil pour nous ramener à Saintes. Satisfaction totale et unanime des participants, y compris de Jacqueline dont la cheville va mieux, mais pas d'imprudence... Alors, encore Merci et bravo aux organisateurs Saristes pour leur efficacité et leur disponibilité durant tout le voyage pleinement réussi.

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